Le harcèlement scolaire/ bullying

Selon de récentes statistiques américaines, un élève sur cinq a été victime de harcèlement au cours de sa scolarité.  De plus, des études montrent que les cas de harcèlement ont augmenté depuis la crise du Covid, en particulier le cyberbullying[1] (harcèlement en ligne). Ce type d’intimidation est probablement l’un des pires effets des nouvelles technologies.

Le Ministère de l’Education nationale et de la jeunesse a publié ce mois-ci les premiers résultats statistiques de l’enquête harcèlement 2023″[2], réalisée en novembre 2023 auprès de 21700 élèves du CE2 à la Terminale. 17 400 d’entre eux y ont répondu, dont 37% d’écoliers, 23% de collégiens et 40% de lycéens, scolarisés dans près de 600 établissements de France.[3]. Selon les réponses, le harcèlement scolaire touche 5% des écoliers du CE2 au CM2, 6% des collégiens et 4% des lycéens. L’enquête a permis également de quantifier les situations dites « à surveiller », qui concernent 19% des écoliers, 6% des collégiens et 4% des lycéens.

Auparavant, le harcèlement se limitait à l’enceinte de l’école. On peut le définir comme toutes les formes de comportements agressifs intentionnels et répétés sans motif évident à l’encontre d’un ou de plusieurs élèves. Cela inclut les insultes, les menaces ou les agressions physiques. Il peut s’agir d’un harceleur contre une victime, ou de plusieurs harceleurs contre une ou plusieurs victimes. Le harcèlement verbal est le plus fréquent, car il est plus difficile à prouver, mais pas plus facile à supporter. Les insultes et les surnoms dévalorisants, les rumeurs, les appels téléphoniques « farceurs », contrairement à ce que dit le proverbe, font autant mal que les agressions physiques, surtout s’ils sont répétés à l’infini. Les brimades physiques sont plus fréquentes chez les jeunes élèves et comprennent les agressions physiques et les dégâts matériels

Le harcèlement psychologique se manifeste sous la forme de menaces et d’extorsions, et le harcèlement social consiste à exclure la victime des groupes et à l’isoler.

Le pire, c’est le harcèlement en ligne/cyberbullying. Il peut prendre plusieurs formes : intimidation verbale en ligne, piratage de compte, création d’un groupe pour propager des rumeurs sur un camarade de classe, publication de photos embarrassantes ou diffusion de messages et de photos/ sexting sans l’assentiment de la victime. Cette cyberintimidation est souvent pire que les autres, d’une part parce qu’elle ne s’arrête pas aux portes de l’école et envahit la vie de la victime 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, et d’autre part parce qu’elle a une portée plus large en termes de « public ».

Qui sont les victimes ?

N’IMPORTE QUI peut être victime de harcèlement. Les cibles sont souvent un peu différentes de leurs camarades de classe… elles ont les meilleures notes, elles sont rousses, elles sont d’une autre religion, elles sont handicapées, elles sont efféminées – pour un garçon – ou garçon manqué – pour les filles, elles sont LGBTQ. Mais ce n’est pas toujours le cas : toute personne qui a le malheur de ne pas être aimée par un harceleur peut être prise pour cible. Des célébrités telles que Kate, la princesse de Galles, Michael Phelps ou Tom Cruise ont raconté avoir été victimes de brimades à l’école.

Les conséquences pour les victimes peuvent inclure l’anxiété, la dépression, des troubles de l’alimentation ou du sommeil, des pensées suicidaires, l’arrêt d’activités qu’ils aimaient ou la phobie scolaire.

Qui sont les harceleurs et pourquoi agissent-ils ainsi ?

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les harceleurs sont généralement les plus faibles, ou du moins leur comportement découle d’un sentiment d’insécurité et d’impuissance. L’une de leurs pensées communes est la suivante : « Si X devient une victime, alors je ne le serai pas, et tous les autres m’admireront parce que j’aurai démontré ma « force » ». Un bouc émissaire commun renforce le sentiment d’appartenance à un groupe, car il garantit que ses membres partagent les mêmes « valeurs ».

Les harceleurs aiment souvent voir leur cible souffrir, car cela leur montre qu’ils contrôlent la situation. Les harceleurs peuvent aussi le faire pour devenir plus populaires auprès de leurs camarades de classe. Un autre trait commun est qu’ils choisissent d’intimider une personne avec laquelle ils partagent une caractéristique, une caractéristique qu’ils ne veulent pas avoir ou admettre. Par exemple, une personne qui sait qu’elle est homosexuelle mais ne veut pas l’admettre lancera des insultes homophobes aux autres. La cible révèle les faiblesses du harceleur et, comme l’introspection peut blesser, le harceleur choisit plutôt de victimiser quelqu’un d’autre.

Les harceleurs ont également tendance à reproduire des comportements qu’ils ont vus dans leur propre famille, par exemple lorsque l’un des parents est violent ou dominant.

Selon le ministère américain de la santé et des services sociaux, les harceleurs ont tendance à souffrir de toxicomanie, à quitter l’école prématurément et même à entrer dans le système de justice pénale (StopBullying.com).

Que pouvez-vous faire ?

– Parlez à votre enfant du harcèlement. Expliquez-lui que si cela lui arrive, il n’est pas à blâmer. Dites-lui que ce n’est pas quelque chose qu’il peut ou doit gérer seul et qu’il doit toujours vous en parler ou en parler à un autre adulte. Il peut aussi en parler à un autre camarade de classe qui l’aidera à parler aux adultes responsables.

– Apprenez-lui à dire « non », en l’encourageant à penser par lui-même et à se forger sa propre opinion. Aidez-les à exprimer leurs émotions.

– Expliquez-leur que l’une des choses les plus importantes à retenir est « ne pas engager » – ils doivent essayer de feindre la confiance en soi – se tenir droit et regarder les harceleurs dans les yeux… et les ignorer. Il est inutile de leur répondre, il suffit de ne rien dire, ou de dire quelque chose comme « oui, bien sûr », et de s’en aller.

 Parfois, l’humour peut aider. Par exemple:

« Hé, grand intello

– Attention, seuls mes amis peuvent me donner des noms d’animaux ».

– Trop original…

– Oh, tu as remarqué ? Bien joué. »

« Tes lunettes sont vraiment nulles.

– Oui ! Je les ai choisies pour leur nullité supérieure ! »

« Hé, grosse vache, bouge ton cul !

– Bizarrement, mes allergies me font gonfler quand je suis près de toi.

– Tu as l’air d’en savoir beaucoup sur les vaches. A quel genre de vache je ressemble exactement? Holstein ? Jersey ? »

L’idée n’est pas d’insulter le tyran, mais de lui faire comprendre que vous n’avez pas peur de lui.

– Encouragez-les à résoudre le problème eux-mêmes SI C’EST POSSIBLE. Discutez avec eux de la manière dont ils pourraient se comporter pour faire cesser les brimades. Vous pouvez jouer à des jeux de rôle avec eux pour les aider à apprendre à répondre. Mais ce n’est pas toujours possible, et ils doivent savoir qu’il n’y a pas de honte à demander de l’aide.

– Dans les cas de cyberintimidation en particulier, l’école doit être impliquée, et souvent les autorités – il s’agit d’un crime.


[1] https://www.nature.com/articles/s41598-022-27274-9

[2] https://www.education.gouv.fr/premiers-resultats-statistiques-de-l-enquete-harcelement-2023-380517

[3] https://www.vie-publique.fr/en-bref/293001-harcelement-scolaire-les-resultats-de-la-premiere-enquete-nationale#:~:text=Le%20minist%C3%A8re%20de%20l%27%C3%A9ducation,du%20CE2%20%C3%A0%20la%20Terminale.

How not to make New Year’s Resolutions.

Everyone knows the new year is the moment to decide to… stop smoking, lose half your body weight, exercise everyday for two hours, rise at five am to have more time, start to write your bestseller, abandon everything and go live on a tropical island… right ? Sounds familiar?

What probably also sounds familiar is doing that thing you wanted to do for a week… a month for the braver ones, and forgetting it altogether afterwards.  An American study followed the 200 New Year’s resolvers over a 2-year period. 77% of those people kept to their resolve for a week…but only 19% for two years. And among these successful resolution-keepers, the average number of lapses during those two years is fourteen.[1]  So, rest assured, you won’t be the only one not to stick to your decisions.

Most people would agree to say that it can be useful to take some time to reflect on your life and to think about what you want to change. But you don’t need to do that on the 1st of January. If you really want to make New Year’s resolutions, here are my five suggestions.

  1. I will stop trying to be perfect.

Perfectionism only makes you live in fear : the fear of making mistakes. But if you don’t put yourself in the position to make some, you’ll never do anything at all, for living is making mistakes. Hannah Arendt said it perfectly – no pun intended – “In order to go on living, one must try to avoid the death involved in perfectionism.”

Plus, you’re never satisfied : each time you reach a goal, you feel like you have to strive for another, usually dictated by society’s standards… the whole family, dog, house with picket fence by the time you’re thirty. The thing is that you don’t need to live by other people’s standards, especially those that are plastered on social media. The important thing is your own goals. Not perfection. You don’t need others to assess your value. You don’t need to be perfect: you only need to be good enough.

  • I will not strive for the impossible.

It’s good to give up. Really. One study showed that being unable to disengage from unattainable goals actually results in physical inflammation.[2] Other findings show that the ability to disengage from unattainable goals is associated with better self-reported health and more normal cortisol secretion.[3] Psychology has started to study “goal disengagement”, and what science found is that abandoning goals that have become too costly in terms of health, for example, or well-being, is good for you.

Popular lore is all about persistence and perseverance in front of adversity. And it’s not always easy to let go of your dreams. However, Carsten Wrosch and his colleagues found that in many situations, life satisfaction and well-being rose when people were able to stop pursuing unachievable goals and choose more achievable ones.[4]

  • I will take more time for myself

Even if you have a demanding job or a busy family life, it is vital to take some time to yourself, for yourself. You can spend that time having a nice bath, doing your nails, going to a walk, having a meal in a nice restaurant, reading a book… or just lie down and stare at the ceiling if you want to. The point is that it is your moment to be just you. Not a member of the staff, not a manager, not a wife, not a mother, not a daughter : just you.

  • I will put myself first.

That doesn’t mean you have to become egocentric or egoistical. That means listening to yourself and your needs. Learning to say no. Learning to ask for what you want. If you want to go to a restaurant, don’t just say “I’ve read about this place which is supposed to be quite good.” Just say : “I’d like to go to that place – would you like to come?”

If you’re feeling something, don’t try to minimise it. You’re not “a bit under the weather”, or “a bit too busy”. And don’t let anyone try to persuade you otherwise : if you’re sick, busy etc… and you don’t want to go out, that’s your right. You don’t have to apologize for it.

The most important thing is to learn to listen to your needs and how to express them.

If you really want to make resolutions, here are a few tips to make them stick:

  • Create an incentive. The old carrot and stick method. It works for children when you want them to behave, but it also works for adults. If you want to stop smoking, for instance, tell yourself you’ll spend the money you’ve spared on something you really want.
  • Choose realistic goals : you’re not going to lose ten pounds in a week. You’re not going to go to the gym everyday. But you can decide to go once a week.
  •  Aim for something specific : don’t just say you want to lose weight . Instead, you can choose to stop having double cream hot chocolates with sprinkles. Or eat take-out only once a week. Or have only one beer a week.
  • Although… it helps if you frame your resolution positively instead of negatively  – as in not stopping to do something, but starting to do something. You’ll not eat fewer French fries, you’ll eat more greens. You’ll not spend less time playing video games, you’ll spend more time outside[5]
  • Tell people about it : they’ll make you feel accountable.

Happy New Year !


[1] https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0899328988800166?via%3Dihub

[2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17760771/

[3] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17259585/

[4] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4145404/

[5] https://edition.cnn.com/2020/12/09/health/framing-new-years-resolutions-wellness/index.html

En ce temps de décembre…

Saviez-vous qu’au Moyen Âge, Noël était un « cri de réjouissance poussé par le peuple pour saluer un événement heureux » ?

On crie « Noël », afin de marquer « le passage de l’extérieur à l’intérieur de la ville dans les entrées royales ». De nombreux exemples se retrouvent dans les différentes traces écrites de l’époque. Le 4 septembre 1414, la paix d’Arras est signée entre le « roi fou » Charles VI et « Jean sans Peur », duc de Bourgogne. « Noël ! Noël ! », hurle alors la foule en liesse pour célébrer cet accord : « le peuple veant le familiarité et amistié que avoient les deux prinches ensemble, de rechief crierent ‘Nœl’ a haulte voix », est-il noté dans le Journal de la paix d’Arras (1435) d’Antoine de La Taverne. « Le cri prend alors aussi une fonction apotropaïque (qui conjure le mauvais sort, ndlr) : il doit chasser la guerre et éviter qu’elle ne revienne », indiquent Didier Lett et Nicolas Offenstad. Le mot symbolise finalement l’espoir. « Tant crie-l’on Noël qu’il vient », utilise le poète médiéval François Villon pour conclure chaque strophe de sa Ballade des proverbes (1458). 

(Didier Lett et Nicolas Offenstadt,  Haro ! Noël ! Oyé ! – Pratiques du cri au Moyen Âge (Éditions de la Sorbonne, 2003). 

Cette année, Hanouka tombe à la période de Noël – la fête des Lumières – c’est pourquoi pendant les huit jours de Hanouka, à la tombée de la nuit, les fidèles allument des bougies ou de petites lampes à huile sur un chandelier à neuf branches. Hanouka célèbre la reconquête du Temple de Jérusalem et la victoire du judaïsme.

Naissance – Espoir – Joie – Lumière … tout ce qu’on peut espérer en ce mois de décembre …

Petit point sur le HP avant les vacances

Depuis quelques semaines, les articles sur le Haut Potentiel se multiplient, à la suite de la série télévisée HPI. Une grande majorité de ces articles s’accordent pour dire que le haut potentiel est un marché juteux pour les professionnels, basés sur une vaste fumisterie inventée pour tirer un maximum d’argent des patients. Quand on regarde d’un peu plus près ces articles, on se rend compte que les « professionnels » interrogés sont souvent des pseudo-professionnels sans qualifications…Il est temps de mettre quelques notions au clair.

  1. Le haut potentiel n’existe pas.

Faux – le haut potentiel est défini par un QI supérieur à 130 sur un test de Wechsler – ou certains indices supérieurs à 130, seuil non-arbitraire. Il ne suffit pas d’avoir certaines caractéristiques pour se dire HP. Par contre, il est certain que le HP s’accompagne EN GENERAL de certaines caractéristiques. Et qu’il ne s’agit pas d’une supériorité intellectuelle. On peut tout à faire considérer que les Wechsler ne sont pas une parfaite mesure de tous les types d’intelligence – c’est clairement le cas. Ceci étant, c’est encore la seule échelle valide qu’on a.

  • Je peux me dire HP sans passer de test, puisque mon psy me l’a dit

Certes – mais vous avez l’avis d’une personne. Imaginez votre médecin vous disant « vous avez du diabète – pas la peine de faire une prise de sang, je le sais. » Vous le croyez ? Pas moi. Le bilan de QI, c’est la prise de sang. Ceci étant, attention, le HP n’est pas une maladie.

  • Mon enfant perturbe la classe, il est HP

Faux. Certains enfants HP perturbent la classe, certains restent dans leur coin, certains sont parfaitement adaptés…La réponse est « si mon enfant perturbe la classe, c’est qu’il y a un problème qu’il faut investiguer »

  • Je suis hypersensible, donc je suis HP

Faux. Il y a environ 30% d’individus hypersensibles, 2% de HPs …donc…ça ne marche pas. Il y a aussi des HPs qui ne sont pas hypersensibles. De plus, il n’existe pas encore d’outil fiable mesurant l’hypersensibilité. Quelques tests d’intelligence émotionnelle, oui, en général pas validés en France, mais c’est différent de l’hypersensibilité. Le HPE reste une notion nébuleuse, non scientifique, et improuvable.

  • Je suis devenu HP

Faux. Vous êtes né HP, vous finirez votre vie HP. On ne devient pas HP à cause de son éducation, même si vous avez subi un bourrage de crâne. On ne devient pas HP parce que ses parents (en général, la mère) sont névrosés. On peut être HP même si on ne fait pas d’études. On peut être HP en vivant dans n’importe quel pays ( même si ce pays n’a pas forcément la même conception du HP que la France)

  • Le HP est une nouvelle notion « à la mode »

Faux – simplement, on a mis un nom dessus, un nom plus approprié que surdoué ou zèbre. Il y a toujours eu des individus HP. Simplement, la psychologie est une science jeune. Les premières études sur l’intelligence datent de la fin du 19ème siècle. Mais cela a toujours existé – comme il existait des malades d’Alzeihmer avant Alzeihmer, et des anorexiques avant les réseaux sociaux. Même si encore une fois – HP, c’est une personnalité, pas une maladie.

  • Les professionnels du HP sont des arnaqueurs, cherchant à profiter des patients en souffrance

Faux – et vrai. Oui, il existe certains professionnels et organismes qui gonflent à outrance leurs tarifs. Il y en a aussi qui se prétendent professionnels et ne le sont pas. Et des rumeurs courent que certains pratiqueraient des diagnostics  « à la tête du client », pour faire plaisir aux patients. Soyons bien clairs – un bilan de QI, c’est minimum 5 heures de travail pour le professionnel, plutôt 6 heures. Tout travail mérite salaire. Ce bilan doit inclure 3 séances avec le patient et un compte-rendu écrit. Toute autre pratique mérite de s’interroger.

  • Au final, mon bilan ne sert à rien, sauf si je veux encadrer le compte-rendu dans ma chambre.

Faux. Après plus de dix ans de pratique, je n’ai jamais rencontrer une seule personne ayant regretté sa démarche. Ayant regretté qu’on ne lui ai pas fait passer plus tôt, oui. Le sentiment de reconnaissance de son individualité, la compréhension que non, la personne n’est pas folle, bipolaire, borderline etc etc …la confiance en soi…tout cela sert à quelque chose.

  •  Les HP sont en échec scolaire/dépressifs/alcooliques…

Faux – aucune étude n’a jamais démontré ça ( à part, pour l’échec scolaire, une étude américaine dans les années 1930, qui a montré que certains HP pouvaient avoir certaines difficultés…j’insiste sur – 1930 ! )

  1. Il faut faire avec

Vrai et faux. Oui, il ne faut pas chercher à se changer. Mais on peut se rendre la vie plus facile. On peut trouver des aménagements pour que les enfants HP ne subissent pas le système scolaire. On peut choisir un mode de vie qui nous conviennent.

Nouvel article

En avant-goût de la traduction française du livre d’Anne Choma – Gentleman Jack – The Real Anne Lister , mon article a été publié dans Women’s Studies – An international journal (Taylor & Routledge) :

Anne-Bénédicte Damon (2020) Anne Lister, “A Sundial in the Shade”: A Gifted Woman in the Nineteenth Century, Women’s Studies, DOI: 10.1080/00497878.2020.1729762